Bande dessinée, Casterman, Dargaud

Les BD que nous avons lues et que nous avons aimées.

« Un roman graphique touchant dans lequel Mayana Itoïz rend hommage à sa grand-mère. »

Les petits morceaux sont ceux d’une photo, déchirée, par Pierre, le mari de Léo. Durant la seconde guerre mondiale, Léo travaille dans l’auberge familiale réquisitionnée par l’occupant. Elle vit secrètement une histoire d’amour avec une jeune soldat allemand, Félix. Le temps est passé…devenue mère, puis grand-mère, c’est à la fin de ses jours qu’elle révèlera l’histoire de son passé.

« Jean Claude Servais revient à ses premiers amours, les contes ruraux des Ardennes. « 

Au 18e siècle, le petit Bellem et sa mystérieuse mère se rendent au château de Reinhardstein, où l’enfant remet une lettre au Marquis de Vauban. Celle-ci révèle qu’il est le fils de la fée Mélusine. Recueilli par le maquis dont la fortune doit sa fortune à la fée, Bellem suivra une éducation religieuse, en compagnie de Marie-Charlotte la jeune comtesse. L’enfant fait preuve d’une cruauté très inventive, d’un don pour les farces inspirées et d’un goût pour la liberté qui va le jeter droit sur les chemins de la découverte de lui-même, au gré d’aventures pleines de magie, d’amour et de drame..

« Hoka Hey ! est un merveilleux hommage au western américain. »

Elevé de force par le pasteur qui administre sa réserve, Georges est un jeune Lakota oubliant peu à peu ses racines et rêvant d’un monde inspiré du modèle américain. Il va croiser la route de Little Knife, un amérindien cherchant à retrouver le meurtrier de sa mère, ainsi que de deux acolytes. Poursuivi par les autorités, une longue quête les attende, où transmission culturelle et partage sont au coeur du récit.

« A l’heure où préoccupations écologiques et aspirations à la décroissance génèrent de nombreuses vocations de néo-ruraux, Le Collectif apporte un témoignage joyeux et plein d’optimisme de ce choix de vie pas si utopique. »

Tout plaquer pour partir vivre au vert et vivre dans un mode de vie plus solidaire…c’est le défi que Mich et Julie se sont lancés en créant un collectif avec des jeunes venant d’arriver dans leur hameau. Tout est à faire, potager, jardin, répartition des récoltes,… La richesse du groupe basé d’abord sur les différences deviennent un problème.

« Les héros pensionnés manifestent contre le néocapitalisme dans la septième fournée des Vieux Fourneaux. »

A Montcoeur, la fête bat son plein en ce premier Mai, où le maire a organisé un pique-nique de l’amitié. Soudain, celui-ci est victime d’une agression à l’arme blanche. On y apprend aussi la mort de d’Armand Garan-Servier, le patron de l’entreprise qui porte son nom. À son décès s’ajoutent d’ailleurs plusieurs incendies inexpliqués qui ne font qu’attiser les tensions déjà palpables dans le village.

Loin de là, à Paris, Antoine participe à la manifestation du 1er mai, où il s’oppose à la violence d’un militant des « black blocs », avant de se retrouver à l’hôpital après une charge policière musclée.

Et encore…

« La philosophie à la portée de tous, une belle adaptation du célèbre roman philosophique de l’écrivain norvégien Jostein Gaarder »

« Qui es-tu ? », « D’où vient le monde ? »,..Sophie reçoit d’intrigantes questions par lettre. La jeune fille est propulsée dans une aventure où elle découvre les principales figures de la philosophie occidentale, et surtout elle-même !

« Avec le sixième tome de « L’Arabe du futur », consacré aux années 1994-2011, Riad Sattouf achève merveilleusement sa série autobiographique. »

Racontant l’enfance et l’adolescence de l’auteur, fils aîné d’une mère française et d’un père syrien. L’histoire nous mène de la Libye du colonel Kadhafi à la Syrie d’Hafez Al-Assad en passant par la Bretagne, de Rennes au cap Fréhel.
Ce sixième tome couvre les années 1994-2011.
C’est le dernier de la série culte de Riad Sattouf, vendue à plus de 3 millions d’exemplaires et traduites dans 23 langues.

« Blake et Mortimer restent immortels et incontournables dans le paysage d’une bande dessinée classique et inventive. »

Printemps 1963. Dans l’Oural, au coeur de l’Empire soviétique, une mission archéologique découvre sept cercueils dont les cadavres ont la peau du visage arrachée. Au même moment, à Berlin, un homme se fait tirer dessus alors qu’il franchit le Mur coupant la ville en deux. Avant de succomber, il réussit à prononcer un mot étrange : Doppelgänger. A priori, aucun rapport entre ces deux événements. Mais en réalité, il existe bien un lien entre la macabre découverte et le transfuge abattu: Julius Kranz, un chirurgien est-allemand spécialiste des manipulations électro-chirurgicales sur le cerveau humain. Blake et Mortimer vont croiser la route de ce scientifique machiavélique qui prépare la plus grande mystification de l’histoire de l’humanité…

« Une passionnante quête de vérités au coeur des vignes. »

Pas de repos pour Alexandra Baudricourt dont le domaine viticole risque toujours la faillite. Séparée de son mari, elle est bien décidée à trouver les moyens nécessaires pour garantir l’indépendance de sa propriété et faire évoluer ses méthodes de production. Acculée, trompée, elle va très progressivement remonter la piste de ceux qui veulent lui faire du tort et faire éclater la vérité sur l’accident qui a coûté la vie de son chef de culture.
Le dernier épisode de la saison 2 de Châteaux Bordeaux nous entraîne au cœur d’une industrie en pleine mutation, où tous les coups sont permis.

Prison de Boniato, au nord de Santiago de Cuba. Dans une cellule, un homme cherche à sauver sa peau. Il implore le directeur d’envoyer un mail à un certain Boris Denisov, un Russe qui pourrait le sortir de cet enfer. A Washington, Jason Mac Lane, alias XIII, est devenu conseiller spécial à la sécurité. Depuis que la Fondation Mayflower, un mouvement d’extrême-droite a reprogrammé sa mémoire, il a tout oublié de son passé. Désormais dévoué à Mayflower, il ignore que ses lunettes, munies d’une caméra, révèlent tous ses faits et gestes à Janet, son épouse, membre éminent de l’organisation. Jason s’apprête justement à s’envoler pour Cuba afin de récupérer le prisonnier. Car le mail a été intercepté : le dénommé Tadine, un hacker de premier ordre, pourrait contribuer à la réélection d’Allerton. Problème, c’est que Boris Denisov s’intéresse lui aussi à Tades. Et que le président Allerton, qui se méfie des ambitions de Janet, ne verrait pas d’un mauvais oeil la disparition de Jason…

« Avec Sabbath Grand Derby, Arthur de Pins met un point final à Zombillénium. »

Le parc d’attractions Zombillénium garde toujours prisonniers des dizaines de visiteurs. Il est convoité par de nombreux démons, chacun désireux d’en devenir actionnaire majoritaire. Seule méthode d’arbitrage acceptée de tous : le Sabbath Grand Derby, épreuve sportive aussi violente qu’inventive où s’affrontent cinq sorcières auxquelles vont être donnés en pâture les visiteurs du parc. Parmi les candidates, Gretchen, tente le tout pour le tout. Les spectateurs du Sabbath Grand Derby, retransmis comme un banal programme de téléréalité, vont en prendre plein les yeux !

« José Luis Munuera adapte librement : Un chant de Noël, de Charles Dickens, un classique de la littérature anglo-saxonne. »

Londres, 1843. Tous les habitants, les mieux lotis comme les plus démunis, s’apprêtent à fêter Noël, à l’exception de Scrooge. Aux yeux de cette riche commerçante, seuls le travail et l’argent ont de l’importance. Une nuit, des esprits viennent lui rendre visite. Ils l’emmènent avec eux, à la rencontre de la jeune fille qu’elle était, quelques années plus tôt, lorsque la cupidité n’avait pas encore rongé son coeur.

« Le bonheur, c’est comme un jardin, ça se cultive ! »

Margaux sent que son couple vacille. Après sa dernière dispute très orageuse avec Pacco, elle déploie des trésors d’amour et d’attention, mais, tel un ours, il boude et poursuit sa vie dans son coin. Et si Margaux trouve enfin l’idée qui pourrait les réconcilier, les deux amoureux peinent à relever le défi. Margaux décide alors de se recentrer sur elle-même, afin de mieux comprendre les sentiments mélangés qui la divisent.

album de jeunesse, Dargaud, Ecole des loisirs, Pastel, Rouergue

Des albums qui invitent à observer, déconnecter, se réchauffer et se rassembler !

je pars.jpg « Puisque c’est ça, je pars ! », s’écrie Norma, exaspérée par sa maman collée à son téléphone portable. Accompagnée de son ami Félix, Norma s’enfonce dans le parc à la rencontre d’extraordinaires aventures.

 

 Puisque c’est ça, je pars !, Yvan Pommaux, École des loisirs

 

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Un arrêt de bus, deux personnages attendent. L’un pianote sans cesse sur son téléphone, s’ennuie, soupire. Le bus arrive, c’est pas trop tôt ! L’autre observe : l’araignée qui tisse sa toile, la mouche qui vole, les fourmis en balade… Le bus arrive, déjà ?

 

 

Loupé !, Christian Voltz, Rouergue

 

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Le loup en slip est de retour et, cette fois, il se les gèle… méchamment ! Mais que se gèle-t-il exactement ? Les pattes, les oreilles ? Les animaux de la forêt cherchent désespérément à réchauffer ce loup de bien mauvais poil, car qui dit loup énervé, dit danger ! D’ailleurs, de nombreux petits animaux ont disparu ces derniers temps…

 

Le loup en slip se les gèle méchamment (Tome 2), Mayana Itoïz, Wilfrid Lupano et Paul Cauuet, Dargaud.

 

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Quoi de meilleur qu’un bon chocolat chaud pour se réchauffer ? Trois amis – Madi, Barbosine et Toussaint – rassemblent les ingrédients pour se régaler du doux breuvage. Ils en ont juste assez. Quand soudain, quelqu’un frappe à la porte. Il y en aura bien assez pour quatre. Et pour cinq ? Pas facile de partager. Mais quoi de mieux pour se réchauffer que la chaleur de l’amitié ?

 

Un bon chocolat chaud, Elsa Devernois et Anne Isabelle Le Touzé, Pastel.

Bande dessinée, Dargaud

Deux bandes dessinées rendant hommage aux peintres : « Natures mortes » (Dargaud) et « Monet. Nomade de la lumière » (Lombard)

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Une lecture de circonstances en ce premier jour d’avril ! En effet, Zidrou et Oriol nous proposent une histoire mystérieuse où l’on vogue entre fiction et réalité, à la fois doutant de la véracité des faits exposés et tenté de croire à l’étrange destin d’un peintre catalan méconnu : Vidal Balaguer.

Né le 7 janvier 1873 à Barcelone, Vidal Balaguer est l’un des représentants les plus talentueux du modernisme catalan. Comme nombre d’artistes de l’époque, Balaguer mène une vie de bohême. Un temps financé par son père, il se retrouve criblé de dettes le jour où celui-ci lui coupe les vivres. Balaguer refusant de vendre ses toiles, sous prétexte qu’elles sont une partie de lui-même, est poursuivi par ses créanciers, mais aussi par la police qui le suspecte d’avoir tué sa maîtresse et muse, Mar Monzo. Les disparitions inexpliquées se succèdent autour de Balaguer, le plongeant dans une angoissante confusion et le poussant aux hypothèses les plus folles.

Deux pages explicatives en fin d’album décrivent le parcours de ce peintre atypique, tombé dans l’oubli.

Natures mortes, Zidrou et Oriol, Dargaud.

 

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Autre peintre, de renom celui-ci : Monet est mis à l’honneur par Salva Rubio et Efa. Ceux-ci lui ont consacré un superbe roman graphique. Retraçant la vie du peintre et, à travers elle, l’histoire du mouvement impressionniste, ils offrent au lecteur curieux une belle introduction au personnage et à ses tableaux. Les deux auteurs ont également eu la bonne idée d’ajouter quelques pages très intéressantes présentant leur démarche en mettant en vis-à-vis leurs planches et les tableaux de Monet, et argumentant leurs choix et partis pris.

Monet. Nomade de la lumière, Efa et Rubio, Le Lombard.

Dargaud, Rue de Sèvres

Trois BD pour adultes

Au-revoir là-haut, de Pierre Lemaire et Christian De Metter, éd. Rue de Sèvres. Commande en ligne / Commande de l’ebook.

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Impossible dans cette adaptation du prix Goncourt 2013, de retrouver tous les personnages ou tous les événements du roman mais les personnages principaux, ces deux poilus qui, au sortir de la guerre cherchent comment s’en sortir sont réinventés par le scénario très bien écrit et tout simple de Pierre Lemaire. Il nous en donne une version emplie de poésie et rend ses personnages toujours aussi attachants et magnifiques dans leur flamboyance ou leur désespoir. Et le beau dessin, très travaillé mais aussi très lisible ainsi que le choix des couleurs de Christian De Metter ajoute encore à la qualité du scénario.

 

Celui qui part, T3 de la série Les Vieux Fourneaux de Lupano et Cauuet, Dargaud. Commande en ligne

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Tout le monde attendait avec impatience l’histoire du troisième larron ! Et elle ne déçoit pas. Comme toujours, l’histoire est faite de flash-back, de scènes humoristiques, de réflexion sur notre société de consommation et dont les liens se délitent si on y prend garde.

C’est donc l’histoire d’Emile Carabignac, mimile pour les intimes ou Le Biouche pour celui qui vient de loin le revoir. Emile, c’était le rugbiman, celui qui est parti à l’autre bout de la planète, qui a fait de bonnes et de mauvaises affaires mais que les copains n’oublient pas ; c’est aussi le dur à cuire au cœur tendre face à sa filleule. Mais au fond pourquoi est-il parti si loin et pourquoi tout le monde en veut à la vieille Berthe des Ravines ?

A découvrir de ce nouvel album (dernier ?, personnellement j’espère que non) des Vieux fourneaux.

 

L’original, T8 de la série Pico Bogue, Dargaud. Commande en ligne / Commande de l’ebook

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Ah Pico Bogue, c’est tout un poème. Les auteurs le croquent dans ses relations avec ses camarades d’école et ses parents et ces petits gags d’une page nous propulsent dans un humour doux et caustique à la fois.

Bande dessinée, Dargaud

Les vieux fourneaux, éditions Dargaud, Bd de Lupano et Cauuet

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Magnifique bande dessinée, road movies de trois vieux et une jeune femme. Quand l’un apprend que sa femme récemment décédée a eu une aventure trente ans auparavant avec leur chef, il part tuer celui-ci qui vit en Toscane. C’est l’occasion pour ces hommes de se souvenir de leur jeunesse et de leurs exploits.

Le deuxième tome vient de sortir et raconte l’histoire du deuxième de la bande. Quel dommage de devoir attendre la suite! Une bande dessinée à lire de 10 à 77 ans !

Commande en ligne : tome 1 / tome 2 / tome 3.

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