Arléa, auteur belge, Espeluète, Inculte, La contre-Allée, littérature belge, Philippe Rey, Prix Rossel, Romans

La sélection du Prix Rossel 2022 est connue

Parmi les livres repris, j’en ai lu deux que j’ai beaucoup aimés.

Le premier lu est « Sauvage est celui qui se sauve » de Veronika Mabardi, édité par les éditions Esperluète.

C’est un très beau texte dans lequel l’autrice évoque son frère décédé. Celui-ci, d’origine coréenne, avait été adopté par la famille Mabardi et avait presque le même âge qu’elle. C’est un récit beau, touchant, poétique qui rend hommage à ce frère trop tôt disparu, artiste en devenir tourmenté par son déracinement et qui n’a pas su s’apaiser.

Le livre est accompagné de dessins de ce frère aimé qui a laissé une trace indélébile dans la vie de Veronika Mabardi.

Le livre est disponible à la librairie au prix de 19€.

Le deuxième livre de la sélection que j’ai lu et beaucoup apprécié est « L’engravement » d’Eva Kavian publié aux éditions La Contre-Allée.

Ils sont là sur le chemin, ces parents, solitaires, en couple, en famille ou pas. C’est le jour des visites, celui ou, malgré la foule, on se sent seul pour aller rendre visite à cet enfant enfermé en hôpital psychiatrique. Chacun y va avec son vécu, sa petite voix intérieure qui relate son humeur, son amour, sa tristesse ou peut-être sa joie parce que c’est le jour de sortie. Eva Kavian fait parler ses personnages de très belle manière et emmène son lecteur à sa suite dans des émotions fortes. Chaque petit chapitre est entrecoupé d’un court texte, voix de aseptisée masquant les émotions.

Ce roman m’a bouleversée, je n’avais qu’une envie en le refermant, c’était de le relire et de le partager avec vous, lecteurs. C’est pourquoi, j’ai invité Eva Kavian a venir nous parler de son travail d’écriture.

La rencontre avec Eva Kavian aura lieu le mercredi 16 novembre à 19h30 à la librairie.

N’hésitez pas à vous inscrire au 081/600.346 ou à librairieantigone@skynet.be

Les autres livres sélectionnés sont

L’apparence du vivant de Charlotte Bourlard publié aux éditions Inculte

Ainsi pleurent nos hommes de Dominique Celis publié aux éditions Philippe Rey

L’apocalypse heureuse de Stéphane Lambert publié chez Arléa

Actualité et animations, Arléa, Luce Wilquin

Geneviève Damas à la librairie le 29 avril 2014

Voici quelques photos de cette très belle soirée durant laquelle Geneviève Damas nous a expliqué son parcours d’étudiante en droit en passant par le théâtre  puis à l’écriture. Merci à nos fidèles lecteurs et aux nouveaux qui sont venus fêter la librairie. Un merci spécial à Jacques Gérard d’être venu.

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 pour commander en ligne les livres de Geneviève Damas

 

 

 

 

 

 

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Actualité et animations, Arléa, Canalzoom

Rubrique littéraire sur Canal zoom et Canal C

Comme je l’avais annoncé sur Facebook, j’ai la chance de participer en collaboration avec la librairie Papyrus de Namur à une rubrique littéraire proposée conjointement par Canalzoom Gembloux et Canal C Namur.

Les deux premières émissions sont disponibles sur internet, en voici les liens :

http://www.canalc.be/canal-et-compagnie-18-mars-2014/

http://www.canalc.be/canal-et-compagnie-1er-avril-2014/

 

La prochaine édition est programmée pour le 23 avril.

J’y présenterai les nouveaux et magnifiques livres de Geneviève Damas :  « Histoire d’un bonheur », roman paru chez Arléa et « Benny, Samy, Lulu et autres nouvelles », recueil de nouvelles paru chez Luce Wilquin. 

L’auteur sera d’ailleurs présente à la librairie le mardi 29 avril à 19h30 à l’occasion des 20 ans de la librairie. Nous vous attendons nombreux. 

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Actualité et animations, Arléa, Romans

« Histoire d’un bonheur », Geneviève Damas, éd. Arléa

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Le nouveau roman de Geneviève Damas, auteure primée plusieurs fois pour son premier roman « Si tu passes la rivière » , est une petit bijou.

Nous allons à la rencontre des quelques personnages enfermés dans des vies dont ils doivent s’accommoder ou qu’ils ne veulent pas quitter par peur des changements.

Anita Beauthier, femme au foyer, petite bourgeoise engoncée dans ses principes qui va rencontrer un enfant, Noureddine, d’un tout autre milieu que le sien et qui va s’attacher à elle comme à une bouée de sauvetage. Grâce à elle, mais sans qu’elle s’en rende compte, il va s’ouvrir au monde, moins cruel qu’il ne le croyait.

Le beau-frère d’Anita, Simon, va rencontrer la voisine Nathalie, abandonnée par son mari et dont les enfants sont ingérables. Lui, l’homme que les circonstances de la vie ont arraché à sa destinée, peut-il encore être aimé de quelqu’un?

A la lecture de ce livre, les questions affluent: qu’est-ce que le bonheur? Celui tout formaté que nous proposent notre éducation et le monde qui nous entoure ou celui que l’on cherche au fond de soi et au gré des rencontres que l’on peut faire. Le bonheur ne s’acquière-t-il pas en se remettant en question?

A lire assurément et pour partager vos impressions avec l’auteure ou vous convaincre qu’il faut le lire, Geneviève Damas viendra le 29 avril à la librairie.

 

 

 

 

 

 

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« Max, en apparence », Nathalie Skawronek, Arléa

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De famille juive, l’auteur voudrait se souvenir de son grand-père, Max. De cet homme mystérieux, qui a été déporté pendant la guerre, Nathalie Skowronek, sait très peu de choses. Ayant perdu sa première femme durant la guerre, il a abandonné sa deuxième femme et sa fille, née après la guerre, pour vivre en Allemagne où il gérait des affaires d’import-export avec l’Allemagne de l’Est. L’auteure l’a connu au temps de sa splendeur, quand riche, il l’emmenait en vacances dans sa maison de Marbella. Elle se souvient qu’il était tatoué comme tous les juifs déportés mais n’arrive pas à se rappeler la combinaison de chiffres qu’elle a lu pourtant plus d’une fois sur son bras.

Ce livre est l’aboutissement d’une enquête auprès des gens qui l’ont connu et qui ont bien voulu lui en parler : sa grand-tante, des amis, sa mère aussi malgré la souffrance qu’elle a ressentie d’avoir été abandonnée par son père. Enquête qui a été complétée par des recherches de documents auprès des archives concernant les juifs déportés, des livres qui mentionnaient des personnes que son grand-père avait côtoyées. 

Au final, l’auteur conclut qu’elle ne pourra jamais arriver à une histoire complète de son grand-père car il y a trop de zones d’ombre. Elle n’aura pu que se faire une « idée » de Max, ce grand-père qu’elle a visiblement beaucoup aimé.

Ce livre bien écrit malgré quelques passages répétitifs se situe entre le roman et le récit.

Peut-être aura-t-il le Prix Rossel 2013 ?