Cinquante pages pour un texte d’une simplicité et d’une intensité étonnantes. Cinquante pages pour exprimer l’affection d’un petit garçon et de son grand-père contraints à se séparer ; les difficultés du monde paysan qui conduit un père à quitter la ferme familiale avec femme et enfant pour rejoindre la ville dans l’espoir d’une meilleure vie pour son fils ; l’attachement à une terre ; l’amour d’un vieux couple et la souffrance de la perte quand l’un des deux s’éteint parce qu’il ne veut plus vivre. Cinquante pages d’émotions, de tendresse et de délicatesse pour dire le secret d’une vie.
Catégorie : Nouvelles – Théâtre – Poésie
J’écris parce que je chante mal, Daniel H. Rondeau, Quadrature
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J’écris parce que je chante mal. Il y a trois ou quatre ans, j’ai découvert ce titre par hasard sur le stand du Québec à la Foire du livre. A l’époque, ce recueil de courtes nouvelles m’a accompagnée pendant quelques semaines, j’en grappillais quelques passages de temps à autre, puis je l’ai lu et relu juste pour le plaisir.
Si j’ai été surprise et décontenancée par la brièveté des textes (une phrase, un paragraphe, quelques pages tout au plus), j’ai vite été charmée par ces instantanés que nous propose Daniel Rondeau. L’auteur a le verbe juste, la métaphore originale, l’art de toucher au cœur et à l’essentiel en quelques mots. Il nous raconte nos joies et nos blessures, nos défaites et nos victoires. Le quotidien banal, en somme. Mais qui, sous la plume de Daniel Rondeau, se transforme en petit bijou d’écriture et de lecture.
Et c’est pour quoi si :
Il y a aussi ces matins que je contemple mais qui signifient si peu, où j’essaie de plier des cuillers par la force de ma pensée, où le chat du voisin attend qu’un poisson sorte de la bouche d’égout. Ces matins, mes espoirs se muent en peurs devant des tests de grossesse trop fatigués pour être clairs.
Parfois :
Il y a des matins que j’aime, pour rien, où le soleil est levé depuis quelques jours, où joue à la radio la chanson dans ma tête. (…) Ce sont des aurores où je traverserais des océans en espérant secrètement ne jamais fouler d’autres terres que celles que j’ai labourées avec mes doigts, un temps où tout m’est connu, où j’ouvre le dictionnaire à la bonne page, où le café garde sa mousse. Ces matins, je m’ouvrirais un restaurant, un bar, un hôtel de passe, les veines des poignets, n’importe quoi pour ne plus jamais partir.
Il y a des matins où l’on se réjouit en découvrant que ces nouvelles de Daniel Rondeau sont publiées chez Quadrature (et que l’auteur sera présent à la Foire du livre de Bruxelles).
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« Soit dit entre nous… j’aime trop l’amour, de Pilar Judas, éd. Le Castor Astral
D’accord la Saint-Valentin est passée depuis 15 jours, mais comme le dit si bien ce livre « c’est Saint-Valentin » toute l’année!
L’auteur parle de sa vie amoureuse passée et présente en petits textes courts et humoristiques, réflexions sur les hommes, la littérature qui parle d’amour, des conventions, etc.
Un joli livre, illustré de collages de Mélanie Rutten, qui peut s’offrir et se lire toute l’année.
Voyage Corsaire, Giuseppe Santoliquido, Kerr éditions
Le mardi 10 décembre à 19h, nous recevrons Guiseppe Santoliquido qui viendra présenter son nouveau livre en compagnie de son éditeur, Xavier Vanvaerenberg.
Giuseppe Santoliquido est romancier et analyste politique.
Il a publié « L’audition du docteur Fernando Gaspari » aux éditions du miroir;
Italie, une démocratie pervertie? essai, Edern éditions,
Bunga bunga, mode d’emploi, essai, Renaissance du Livre, 2012
Son oeuvre littéraire a fait l’objet de nombreuses reconnaissances parmi lesquelles :
Prix Emma Martin 2012
Prix Saga Café 2012
Prix Leonardo Da Vinci 2012
Mention spéciale du jury du Prix Rossel 2012
Finaliste du Prix Première 2012
Par une nuit sans lune, un écrivain fit un songe. Il rêva qu’il se réveillait en sursaut et, sous l’effet d’une modification physique inattendue, s’en allait rédiger les souvenirs d’un voyage auquel il n’avait jamais participé.
Un voyage au cours duquel Frédéric Verratti, alter ego de l’écrivain, rencontre de mystérieux personnages. Un metteur en scène qui, chaque année, avec l’aide d’acteurs issus de la population locale, monte invariablement la même pièce au cœur de la savane.
Un chasseur qui s’apprête à affronter le grand départ. Ou encore cette ancienne militante politique que les aléas de la vie confrontent à la pérennité de ses idéaux.
Un récit en abyme où l’on entend s’égrener le temps, et dont on ressort immanquablement en questionnant notre propre identité, notre rapport à l’autre.
Le métier de la neige, Michel Lambert, nouvelles
Le 20 mars la librairie recevait Michel Lambert qui venait présenter son nouveau recueil de nouvelles édité chez Pierre-Guillaume De Roux, ancien éditeur des éditions du Rocher.
Grâce à un dialogue à bâtons rompus avec Michel Torrekens, nous avons pu nous familiariser avec l’univers de Michel Lambert.
Cet auteur belge, qui a déjà 4 romans et 8 recueils de nouvelles à son actif, a reçu de nombreux prix dont le Prix Rossel en 1988 pour son roman « Une vie d’oiseau » paru chez De Fallois/l’Age d’homme et disponible en poche.
Le genre de la nouvelle n’est pas très prisé par le public et pourtant, selon l’auteur, la nouvelle permet de faire passer beaucoup plus d’émotions qu’un roman. En effet, la nouvelle s’arrête sur un moment particulier et permet de creuser l’existence du personnage et d’approfondir ses émotions. Emotions qui sont celles de l’écrivain puisque celui-ci est son premier lecteur et qu’il fait donc passer sa propre réalité qui est évidemment différente de celle du lecteur.
Ce recueil de 9 nouvelles nous parle de rencontres fortuites ou pas où les personnages essaient de se dire, de se confier; certains arrivent à faire passer leur message et d’autres pas. L’auteur nous a expliqué qu’il s’inspire de faits souvent totalement éloignés dans le temps et dans l’espace mais qui tout à coup font sens pour lui en un seul univers.
Le titre du recueil est celui d’une des nouvelles et signifie que la neige n’a d’autre but que de tomber tandis que nous, humains, tombons mais pouvons nous relever.
Un très beau recueil, empreint d’un réalisme magique, de douceur et de nostalgie.
à découvrir.