Actes Sud, Actualité et animations, album de jeunesse, Bande dessinée, Canalzoom, Gaia, Prix Rossel, Romans, Weyrich

Emission du 15 décembre sur Canalzoom et Canal C

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Hier soir, nouvel enregistrement pour Canal et Compagnie.

J’y ai présenté les livres suivants :

Un roman de science fiction pour les ados à partir de 14-15 ans.

 

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La BD Lila, pommes, poires, abricots publiée chez Delcourt dont j’ai déjà parlé précédemment.

Un bel album pour les enfants à partir de 8 ans intitulé : Les mondes invisibles des animaux microscopiques chez Actes Sud Junior

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Le roman « Danse de la vie brève » , de Hubert Antoine, auteur Namurois né en 1971, publié chez Verticale et prix Rossel 2016

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L’essai « Les vertus de l’échec » de Charles Pépin publié chez Allary.

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Deux livres de chez Weyrich,

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Et enfin un livre édité chez Gaïa, L’homme et le Bois – Frendre, stocker et sécher le bois – Les secrets de la méthode scandinave.

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Quoi de plus naturel pour librairie située près d’une école d’horticulture qui apprend l’élagage?

Il y a même un concours pour ceux que ça intéresse…

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Gaia, Livre de poche, Policier - thriller, Romans

Destination Mongolie avec Ian Manook et Linda Gardelle

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Rude journée pour le commissaire Yeruldelgger Khaltar Guichyguinnkhen. A l’aube, il apprend que trois Chinois ont été découpés au cutter dans une usine près d’Oulan-Bator. Quelques heures plus tard, dans la steppe, il déterre le cadavre d’une fillette aux boucles blondes agrippée à son tricycle rose.

Dans « roman policier », il y a roman » et Ian Manook y tient. C’est pourquoi au-delà de l’intrigue policière, il nous offre le récit d’un pays fascinant : la Mongolie. D’Oulan-Bator aux campements de yourtes dans la steppe, des traditions ancestrales aux perversions de la modernité… La vie y est rude, mais on ne peut s’empêcher d’y trouver pourtant une certaine beauté dans des rituels très étudiés (comme la préparation du thé) ou le respect témoigné aux ancêtres, par exemple.

Le commissaire Yeruldelgger, quant à lui, est un homme bourru, mais charismatique, détruit par la mort de sa petite fille, Kushi, cinq ans plus tôt. Il est secondé par sa co-équipière, Oyun, et son amie, médecin-légiste, Solongo. Gantulga, gamin des rues attachant rejoindra l’équipe et y insufflera une bonne dose de malice et d’humour, apportant quelques bouffées d’air dans des situations oppressantes.

Un roman maîtrisé qui donne envie de découvrir le deuxième tome de la série, paru chez Albin Michel cette année : Les Temps sauvages.

 

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Et si vous voulez poursuivre votre découverte de la Mongolie, plongez-vous dans ce très beau récit de voyage de Linda Gardelle. Passez outre le rouge-rosé des pages (peu attrayant, selon moi) et découvrez l’expérience de cette jeune femme étonnante.

Linda Gardelle a 18 ans lorsqu’elle décide de partir un an en Mongolie, seule. Ses émerveillements, ses déceptions, elle ne nous cache rien. Elle nous fait partager son émotion face à l’hospitalité simple des nomades qui l’accueillent dans leur yourte sans la connaître, son dégoût des morceaux de gras dans la soupe, ses larmes devant les étendues sauvages, sa déception face aux ravages de l’alcool et à l’irruption d’autres fléaux de la civilisation que sont la télévision, la consommation à outrance, la perte des valeurs. On est impressionné par cette jeune fille qui n’hésite pas à partir sac au dos dans la campagne mongole comptant sur les rencontres de hasard pour se loger, qui se lance dans l’apprentissage de la langue et prend sa part de travail partout où elle passe : traire les chèvres, garder les troupeaux, faire fondre la neige pour obtenir de l’eau… Linda Gardelle se plie aux coutumes, devient une vraie Mongole : un compliment qu’elle savoure avec beaucoup de plaisir lorsqu’on le lui fait.

Linda Gardelle partage son émotion avec simplicité et sobriété. On y décèle l’enthousiasme et le respect de cette jeune femme pour un peuple qu’elle admire profondément et que l’on quitte nous aussi le cœur gros, mais heureux d’avoir partagé tant d’expériences (même si ce n’est que par procuration).

 

Yeruldelgger, Ian Manook, Livre de Poche. Commande en ligne / Commande de l’ebook.

Aylal. Une année en Mongolie, Linda Gardelle, Editions Gaïa.

 

Gaia, Romans

Ma vie de pingouin, Katarina Mazetti, Gaïa

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viedepingouin.jpgTous les humains sont des icebergs. Il faut se souvenir que neuf dixièmes de nous sont invisibles sous la surface. C’est ce qui rend l’existence si intéressante.

Alba a 72 ans, une vie trépidante et le goût d’observer ses semblables qu’elle classe selon le comportement des animaux : albatros, phoques, manchots…

Thomas a 34 ans, vient de divorcer  et projette de se suicider –  sa femme étant partie s’installer aux Etats-Unis avec leurs deux enfants et son nouvel amant, il estime ne plus avoir de raison de vivre.

Wilma a 32 ans, la démarche raide et un secret médical bien gardé.

Leurs destins vont se croiser lors d’une croisière en Antarctique. A tour de rôle, chacun se raconte et, au fil des récits, les sentiments et les réflexions évoluent, les liens se tissent. Par ailleurs, d’autres voyageurs haut en couleurs gravitant autour des trois personnages rendront la traversée de ce roman d’autant plus intéressante (si vous le souhaitez, car ces chapitres sont facultatifs, dixit l’auteure elle-même).

Mêlant tendresse et humour, ce nouveau roman de Katarina Mazetti est un vrai plaisir de lecture.

 

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Actes Sud, Denoël, Gaia, Romans

Littérature scandinave

Quand on pense littérature scandinave, on pense principalement aux romans policiers. Vous connaissez certainement Stieg Larsson et sa série « Millénium » ou encore Camilla Läckberg, auteur de romans policiers très noirs. Henning Mankell, qui est sans doute le premier auteur à s’être fait connaître dans les pays francophones grâce à des romans policiers d’une grande qualité, a depuis longtemps montré qu’il était capable d’écrire autre chose.

Outre les auteurs de polars, on publie beaucoup d’autres auteurs scandinaves et force est de constater qu’ils peuvent avoir beaucoup d’humour également.

Voici quelques unes de mes lectures récentes ou pas d’auteurs des pays nordiques :

 

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Katarina Mazetti, auteur du « Mec de la tombe d’à côté », auteure suédoise. J’ai lu ce livre quand il est sorti en poche en avril 2009 et j’avais bien aimé l’histoire de cette femme et de cet homme vivant dans des sphères totalement différentes et tombant amoureuses grâce à un sourire échangé dans le cimetière qu’ils fréquentent régulièrement. Situations cocasses, personnage défasé par rapport au milieu de vie de l’autre. L’humour et la tendresse sont très liés dans ce roman.

L’auteur vient de sortir la suite intitulé Le caveau de famille chez Gaia et Entre Dieu et moi, c’est fini en Babel, la collection poche des éditions Actes Sud.

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Trois lectures plus récentes :

 

 

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Allan, qui a atteint l’âge de 100 ans, ne veut absolument pas que la maison de retraite où il passe des jours bien ennuyeux lui fasse une fête d’anniversaire.   Il s’enfuit en pantoufles par la fenêtre. Non content de cela il vole une valise dans la gare des bus et prend le premier car pour nulle part. Evidemment la valise ne contenait pas que des vêtements et le voilà donc poursuivi par des malfrats à travers la Suède. Mais Allan n’est pas un vieillard comme les autres, il a, au début du siècle appris la technique des explosifs et, grâce à son talent d’artificier, côtoyé les plus grands de ce monde. L’auteur nous ouvre à un monde déjanté et plein d’humour. A lire!

Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, Presse de la Cité

 

 

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Eva-Lena est une enseignante dont la vie est bien réglée. Que ce soit à la maison avec son mari et ses enfants ou au travail avec ses élèves ou ses collègues, tout doit être parfait, bien organisé. Depuis la rentrée une ancienne amie d’enfance, Aurora, a intégré le corps professoral. Sa vie mouvementée et son comportement perturbe Eva-Lena bien plus qu’il n’y paraît. Un vendredi soir, notre enseignante modèle se laisse enfermer par mégarde dans le local de la photocopieuse. C’est l’occasion pour elle de réfléchir sur ses relations familiales, amicales et professionnelles. Cette situation cocasse et ces personnages a la psychologie très profonde pointent les travers de notre société stressante et des difficultés de l’enseignement.

Solja Krapu, Hors-Service, éditions Gaia

 

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Voici le premier roman d’un auteur danois, Jonas T. Bengtsson. Nick est un enfant des services sociaux qui a agressé le frère de sa petite amie. Après avoir purgé une peine de prison, il loge dans un immeuble dont les chambres sont louées à des marginaux comme lui. Le lecteur découvre peu à peu que lui et son frère ont vécu une enfance difficile seuls avec leur mère acoolique et un événement tragique qui les a marqué pour toujours. Ils essayent tous les deux de survivre dans un monde violent et marginal.

Un roman dur où l’on entre en apnée et dont il faut du temps pour sortir.

Jonas T. Bengtsson, Submarino, éditions Denoël, collection & d’ailleurs

 

Laurence