Voici l’émission du 21 juin pendant laquelle j’ai présenté mes coups de coeurs pour l’été. Sur le plateau, j’étais en compagnie de Christine Laverdure du Comité Animation de la Citadelle,
Catégorie : Canalzoom
Emission du 08 février sur Canalzoom et Canal C
Un nouvel enregistrement pour Canal et Compagnie.
Demain soir, après le journal de Canal C et Canal Zoom, je participe à l’émission Canal et Compagnie en compagnie d’Eva Kavian, je vous présenterai les livres suivants :
- « Le gardien des choses perdues« , de Ruth Hogan publié chez Actes Sud en 2017
- « Le hasard a un goût de cake au chocolat« , de Valérie Cohen, née en 1968 à Bruxelles, publié chez Luce Wilquin. L’auteure sera à la librairie le 23 février.
- « Nuage et eau« , de Daniel Charneux, réédité chez Espace Nord en 2017. Je complète ma présentation en vous indiquant que chaque livre des éditions Espace Nord est accompagné d’une présentation de l’oeuvre et de l’auteur.
- « L’homme que les chiens aimaient« , d’Eva Kavian, pulié chez Onlit éditions en 2017. Dialogue avec Corine Buron et Eva kavian.
- Un roman pour les ados, à partir de 12 ans : « La plus grande peur de ma vie« , de Eric Pessan, publié à l’Ecole des loisirs.
- Un album dès 4 ans, « Bienvenus » de Barroux, publié hez Kaléidoscope en 2017.
Emission du 15 décembre sur Canalzoom et Canal C
Hier soir, nouvel enregistrement pour Canal et Compagnie.
J’y ai présenté les livres suivants :
Un roman de science fiction pour les ados à partir de 14-15 ans.
La BD Lila, pommes, poires, abricots publiée chez Delcourt dont j’ai déjà parlé précédemment.
Un bel album pour les enfants à partir de 8 ans intitulé : Les mondes invisibles des animaux microscopiques chez Actes Sud Junior
Le roman « Danse de la vie brève » , de Hubert Antoine, auteur Namurois né en 1971, publié chez Verticale et prix Rossel 2016
L’essai « Les vertus de l’échec » de Charles Pépin publié chez Allary.
Deux livres de chez Weyrich,
Et enfin un livre édité chez Gaïa, L’homme et le Bois – Frendre, stocker et sécher le bois – Les secrets de la méthode scandinave.
Quoi de plus naturel pour librairie située près d’une école d’horticulture qui apprend l’élagage?
Il y a même un concours pour ceux que ça intéresse…
Emmanuelle Pirotte, « Today we live », Cherche midi
J’avais envie de vous parler de ce beau roman, sorti en septembre et que j’ai lu en décembre pendant la grande période de fêtes qui m’a tenue un peu absente de mon blog. Le livre m’a tellement plu, que l’auteure viendra nous en parler et faire une séance de dédicaces le 23 février à la librairie. Qu’on se le dise!
L’histoire se passe en Belgique en 1944 durant la dernière offensive allemande en Ardenne.
Les Allemands arrivent dans le village de Stoumont, et Renée, petite fille juive de 7 ans, ballottée de famille en famille depuis le début de la guerre doit encore quitter son refuge. Le curé qui l’accueille l’emmène à travers la campagne enneigée pour essayer de mettre la fillette en sécurité. Quand au loin il aperçoit une jeep américaine, il croit avoir trouvé la solution mais il va jeter l’enfant dans la gueule du loup car les Américains sont en fait des SS Allemands déguisés faisant partie de l’Opération Greif dont l’objectif était de s’infiltrer dans les lignes ennemies afin de tenter de saboter leurs positions.
Les deux soldats allemands décident de tuer la fillette et l’emmènent à pied dans la forêt pour l’exécuter. C’est sans compter l’aplomb ou la désinvolture de Renée, qui ayant soif, se baisse pour manger de la neige. Ce geste ainsi que celui de se retourner pour voir son bourreau vont déstabiliser un des deux soldats et l’inciter à tuer son compagnon d’arme pour la sauver.
Son geste, Mathias, ne le comprend pas. Que va-t-il faire de cette gamine? Après trois jours à se cacher dans les bois, il décide de la confier à des fermiers qui attendent dans leur cave que la dernière offensive se termine.
Mais peu à peu le doute s’installe dans la tête de Mathias, a-t-il bien fait de la laisser là? Pourquoi l’a-t-il sauvée?
Les héros principaux sont entourés d’une galerie de personnages secondaires très convaincants inspirés sans doute de tous les témoignages qu’on a pu recueillir à la fin de la guerre.
L’auteure, grâce à son écriture efficace, mène l’action d’une main de maître et nous donne à lire une histoire palpitante.
Philippe Claudel, « L’abre du pays Toraja », Stock
Philippe Claudel est un auteur et un cinéaste français. Il a déjà publié plusieurs romans dont les très beaux « Les âmes grises » et « Le rapport de Brodeck ».
Ce nouveau livre, même s’il est qualifié de « roman » est sûrement le plus autobiographique de ses livres.
Le titre évoque un peuple qui vit en Indonésie et qui a la particularité de vivre entouré de la pensée de la mort en permanence. Tant que toute la famille au sens très élargi n’est pas réunie pour enterrer le mort, on le garde chez soi, quand un bébé meurt, on le confie à un arbre en entaillant celui-ci pour y insérer le corps. L’enfant continue à vivre grâce à la croissance de l’arbre. Philippe Claudel compare cette croyance avec notre société occidentale qui vit le plus loin possible de la pensée de la mort et lui-même réfléchit à sa condition d’être humain et de créateur.
Il compare l’arbre des Toraya à sa vie qui a été traversée par de nombreux apports venus de sa famille, de son milieu, de ses lectures et certainement d’un ami cher qui l’a suivi depuis ses débuts de cinéaste. Tout ce que Eugène, l’ami producteur lui a apporté, l’a fait grandir humainement et artistiquement. Quand il apprend que cet ami va mourir d’un cancer, il fait le bilan de cet apport.
J’ai été portée par ce merveilleux romans, qui fait la part belle à l’amour, à l’écriture, à la mort, à la Vie en somme. C’est un roman lumineux et d’une grande intensité qui fait appel à de belles figures de la littérature (les pages parlant de Milan Kundera sont magnifiques), de la musique, du cinéma et qui est servi par une très belle écriture.