
Voici le nouveau roman d’Agnès Desarthe; d’elle, j’ai déjà lu « Mangez-moi » et quelques livres pour la jeunesse. Je me réjouissais de la retrouver et j’avoue que je suis restée sur ma faim. Pourtant l’histoire de Jérôme, la cinquantaine, est touchante. Il est agent immobilier et s’il est un enfant trouvé et adopté par Annette et Gabriel, parents assez mystérieux, il ne s’est jamais vraiment posé de question sur ses origines. Or, sa fille Marina, va perdre son petit ami dans un accident de moto et c’est sa vie qui va en être bouleversée. Il revoit son ex-épouse, rencontre un policier retraité qui essaie de faire la lumière sur la disparition d’une jeune fille et rencontre une écossaisse fantasque qui cherche un maison et plus si affinités. Son désarrois face à la souffrance de sa fille et son impossibilité à la la consoler l’amène à réfléchir sur son enfance et ses parents. Grâce au policier, Jérôme va enfin connaître la vérité et la petit histoire va rencontrer la grande Histoire de l’Holocauste.
La souffrance face à la mort, l’amitié et l’amour voilà les sentiments qu’Agnès Desarthe décrit très bien mais le traitement de ces thèmes ne m’a pas convaincue.
L’éditeur décrit ce livre comme un conte et c’est vrai que l’enfance de Jérôme tient à l’onirique. A relire peut-être sous cette vision?
Laurence