Ce jeudi 02 décembre, nous avons eu le grand honneur de recevoir Caroline De Mulder afin de discuter avec elle de son premier roman, Ego tango paru en août aux Champs Vallons. Nous soutenons son livre depuis ce moment-là, avec plus de ferveur encore lorque nous avons appris qu’elle avait été selectionnée pour le prix Rossel, qu’elle a obtenu le 01 décembre, veille de sa visite chez nous.
Caroline De Mulder est une jeune auteure inconnue dans le paysage littéraire belge et nous avions dès lors pas mal d’interrogations à son sujet, notamment à propos de son goût pour le tango. D’addiction de danseuse, elle en a fait un sujet littéraire: la beauté de la gestuelle, celle des textes, son origine argentine et prolétaire, la culture qu’il a développé sont autant d’attraits pour elle. Elle a tenu la gageure de donner à son écriture le rythme du tango: ses phrases sont hachées, la narratrice vit un « je t’aime – moi non plus » avec un autre danseur.
Elle nous a par ailleurs expliqué comment lui était venue l’idée de son roman – dernier écrit mais premier publié -, comment elle l’avait écrit, réécrit,…L’existence de certains bouges parisiens où se dansaient des tangos endiablés est véridique; certains personnages croqués à partir de la réalité, rendus plus dégradés qu’ils ne sont au quotidien.
Vous pouvez retrouver des moments de cette soirée au journal télévisé de Canal Zoom ce vendredi 03 décembre à 18h. Nous vous signalons par ailleurs un article de Michel Torrekens paru dans « Le Carnet et les instants », le magazine des lettres belges de lanque française.
Tableau noir de la librairie Antigone 