Je viens de livre le nouveau livre de Christian Bobin intitulé « Un assassin blanc comme neige »dont je tire le passage suivant :
» Les livres anciens avec leurs chairs froissées m’émeuvent de revenir triomphants des ténèbres. Les objets de la science vieillissent à une vitesse infernale. Morts, ils encombrent, empoisonnent, enlaidissent. Les livres de papier dans leurs lits de cristal dorment comme des anges. Un regard et ils sortent d’un sommeil de plusieurs siècles, fraternels,vifs encore. »
Laurence