Nous avons passé une très agréable et intéressant soirée ce mardi 21 juin en compagnie de Michel Lambert qui vient de publier son nouveau recueil de nouvelles aux éditions Pierre Guillaume de Roux.
Cette une toute nouvelle maison d’éditions créée il y a peu par un ancien éditeur des éditions du Rocher ù était précédemment édité Michel Lambert.
La soirée était animée par Michel Torrekens, lui-même nouvelliste, collaborateur à la revue littéraire de la Communauté française « Le carnet et les instants » et rédacteur-adjoint au journal « Le ligueur ». C’était une rencontre entre amis puisque Michel Lambert est lui-même rédacteur du « Carnet et les instants ».
Pour Michel Lambert, la nouvelle c’est presque toute sa vie puisqu’il est Président du Prix Renaissance de la Nouvelle, prix franco-belge décerné chaque à année. Si les réunions de travail se passe à Paris, le prix est décerné non loin de Gembloux, à Ottignies.
Il a cependant également écrit quelques romans, très remarqués dont « Fin de tournage », « La maison David ». Il a d’ailleurs un nouveau projet de roman où le narrateur parlerait en « je »;
Pour Michel Lambert , la nouvelle est un genre voué à l’intime mais qui parle du collectif et qui a évolué énormément depuis le 19° et qui évolue toujours.
Sa manière de travailler est la suivante : il emmagasine dans sa mémoire beaucoup d’événements vécus ou de personnes rencontrées et puis des années après un flash lui fait se remémorer un détail d’un souvenir et à partir de cela il écrit une nouvelle. Souvent il essaie de combiner deux détails qui n’ont pas de lien entre eux. Les émotions qui transparessent sont les siennes et pas celles des personnes rencontrées. Il se met à leur place et réfléchit à sa manière de réagir en pareille situation.
Le titre « Dieu s’amuse » c’est la définition même du hasard. Et toutes les nouvelles du recueil parlent de rencontres dues au hasard.
Pour écrire une nouvelle il faut la combinaison de trois choses : univers, le ton et le style. Le ton ou la musique, c »est ce qui unifie le texte. On peut, selon lui, avoir de l’imagination (l’univers) et écrire très bien (style) mais si on n’est pas dans le ton, la nouvelle ne touchera pas le lecteur.
Il pense qu’il prend plus de risques, qu’il est plus audacieux dans son éciture qu’auparant. C’est, selon lui, dû aux lectures qu’il fait et qui le nourissent.
Après ce bel échange, nous avons refermé la saison des rencontres à la librairie.
Merci à Michel Torrekens de nous avoir proposé cette rencontre très intéressante.
Laurence
Une fois encore, merci pour cette jolie rencontre!
Chaque soirée fut pour moi, une découverte et un enrichissement personnel. Bravo pour votre persévérance et à tout bientôt pour d’autres moments partagés!
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