Mais non je n’ai pas disparu et oui je lis encore mais j’étais noyée sous les livres scolaires
Voici mes dernières lectures :
« Des vies d’oiseaux », Véronique Ovald, éditions de l’Olivier
Paloma a fuit sa famille trop conventionnelle pour une vie plus libre. Avec son amant elle squatte des maisons inhabitées des beaux quartiers durant les vacances des propriétaires. Vida Izzara, sa mère, se rend compte qu’elle a occupé la maison familiale et rencontre le lieutenant Taïbo venu enquêter sur cette affaire. Ce sera l’occasion pour Vida de retourné à Irigoy, son village d’enfance, et prendre conscience de la vie trop réglée qu’elle mène. Les quatre personnages principaux sont magnifiquement décrits dans leurs actions et leurs sentiments. De très belles histoires d’amour sur fond de liberté.
éditions de L’Olivier.
« La confusion des peines », Laurence Tardieu, éditions Stock
Ce livre, Laurence Tardieu, l’a longtemps mûri. Elle a même demandé à son père la permission de l’écrire. Permission refusée mais transgressée car arrive le moment ou il faut passer outre et dire les choses. Or dans la famille Tardieu, rien ne se dit. Il faut garder les apparences et ne pas s’étaler même si toute la presse en parle. Au-delà du fait divers, les pots de vin versé par le père pour obtenir un marché juteux dans les DOM-TOM, l’auteur parle de sa relation avec la mère mais surtout avec le père. Les souvenirs d’enfance lui reviennent, les bons comme les mauvais mais finalement toutes les épreuves traversées n’ont fait que renforcer l’amour que la fille porte à son père.
Je ne sais si le père a finalement lu le livre, mais je serais fière d’avoir une fille comme Laurence Tardieu.
« Tuer le père », Amélie Nothomb, Albin Michel
Je lis Amélie Nothom tous les deux ans, donc c’était cette année. Le roman est bien construit, les personnages sympathiques, l’histoire pas mal et la chute surprenante comme toujours. Rien à redire. Une heure et demi de lecture parsemée de l’un ou l’autre mot « intello » parce que c’est Amélie mais si je vous le résume il n’y a plus de plaisir donc je m’abstiens.