Anaïse vient à Haïti pour enquêter sur son père qu’elle n’a pas connu. Le guide qui l’emmène au village natal du père lui explique qu’il faut qu’elle laisse ses préjugés d’occidentale pour apprendre à vivre comme au village. Là règnent l’amour, la joie de vivre, le respect de l’autre. La terre appartient à tous et nul ne peut se l’approprier au détriment des autres. Le père d’Anaïse, enfant d’un homme d’affaire véreux qui avait pour seul ami un général violent, en a pris conscience et s’est enfui. Durant tout le trajet, le monologue du guide nous pose cette question cruciale : « Quel usage faut-il faire de sa présence au monde? ».
Alors qu’on pourrait craindre que l’artifice du monologue n’endorme le lecteur, il n’en est rien. Au contraire, ce monologue fait d’interpellations, d’exclamations, est très vivant et finalement s’adresse autant à Anaïse qu’à nous lecteur. C’est un roman magnifique doté écrit de manière très poétique.
Un très bon roman de cette rentrée littéraire.
encore un roman que tu donnes envie de lire 😉
J’aimeJ’aime