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Monsieur Optimiste, Alain Berenboom, Genèse éditions

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Voici le cinquième et dernier roman sélectionné pour le Prix Rossel 2013. Il est écrit par Alain Berenbom, auteur qui a déjà quelques romans à son actif, dont quelques policiers. J’ai d’ailleurs fait le compte-rendu de son dernier roman policier « La recette du pigeon à l’italienne » sur ce blog.

Le sujet de ce roman est tout à fait différent. Ici l’auteur parle de ses parents et de sa judéité.

Au décès de sa mère, Alain Berenboom a hérité de caisses contenant des archives familiales. Il lui faudra 10 ans pour se décider à les ouvrir et à reconstituer son histoire familiale, pour se donner enfin des racines plus profondes, devrais-je dire.

Ses parents d’origine juive, ont transformé leur nom après la guerre, ont vécu et élevé leur fils en bon Belge sans plus faire référence à leur vie antérieure en Pologne pour le père et en Russie pour la mère.  Ils n’ont jamais évoqué la famille perdue dans l’Holocauste même si la grand-mère en est revenue. Son père, surnommé « Monsieur Optimiste » vivait dans le présent et pour le futur, refusait de s’apitoyer. Il était, visiblement, un bon observateur du monde et c’est sans doute ce qui l’a sauvé durant la guerre.

Comme « Max, en apparence », « Monsieur Optimiste » est donc également un roman sur la recherche des ses origines  après l’Holocauste pour arriver à mieux se définir. Ce roman-ci m’a touché plus que celui de Nathalie Skowronek, peut-être parce que l’auteur parle de son père et que l’on sent qu’il y a un véritable amour envers cet homme qui a donné le meilleur de lui-même à son fils et aux autres.

Comme toujours, chez Alain Berenboom, il y a aussi de l’humour ce qui allège le propos.

 Peut-être aura-t-il le Prix Rossel 2013?