Grasset

Juste une fois, Alexandre Jardin, Grasset

https://www.youtube.com/watch?v=bVRlfZ1bV5Q

Fameux « teaser » en bon Français ! Tu te demandes pourquoi cet envoi ?

 

Eh bien, il est à la base de l’achat du livre d’Alexandre Jardin.

 

Cette  chanson passait  à la radio, dans la voiture, et mon épouse s’est rappelée  avoir entendu, à Vivacité « le 8 – 9 » une entrevue entre Alexandre Jardin et Benjamin Maréchal.

 

En France, il recevrait des reproches : des lecteurs  trouvaient dommage que le roman comporte beaucoup d’expressions québécoises !!!

 

Mais bon sang, un roman est crédible et vivant s’il est écrit en langue locale !

 

C’est suite à cette réflexion ( nombrilisme parisien, pas de doute)  que je me suis dit que, celui-là, je l’achèterais.

 

De plus, quand j’ai appris qu’il se passait aux alentours du lac Masson *, il n’y avait plus de doute, je le lirais.

 

Bon, ça, c’est le préambule. Ce que tu attends, c’est un avis de ma part non ?

 

Eh bien, j’ai lu le livre en 2 jours (bon, je suis retraité, d’accord). Mais il me plaisait bien. C’est vrai qu’on y parle plus Québécois que Français de Paris. C’est tant mieux : on s’y croirait. J’ai lu les remerciements de l’auteur, je veux bien le croire : il a fait relire par des personnes  du cru.  Entre nous, n’oublie pas que j’avais fait une remarque à Armel Job quant à ses expressions traduites en Français du wallon  dans la malédiction de l’abbé Choiron)

 

L’histoire est gentillette, proche de Levy ou Musso, si tu vois ce que je veux dire. Ça pourrait donner un bon petit film américain du nord aussi.  Style « l’amour dans de beaux draps » (sibling rivalry en VO). J’ai bien aimé certains Levy d’ailleurs, quand on se laisse prendre par l’histoire, dans un transat’ en vacances.

 

Le moins bon, c’est que la fin me laisse sur la mienne. Drôle de phrase : relis, tu comprendras J.

 

J’ai l’impression que Jardin s’essouffle. Il semble bâcler les dernières pages. Je n’ai même pas eu les larmes aux yeux, ou la gorge sèche ; c’est un signe !

 
  • Sainte-Marguerite du Lac Masson : lieu où est née Chantal qui a tenu le café « la Belle Province » à Bossière. Chantal était LA Québécoise avec son accent, ses expressions, sa joie de vivre. Elle a remis son commerce suite à une divergence de vue avec le propriétaire des lieux.

Jacquy.