Janvier 2010, Jacmel, Haïti. Nine meurt emportée par l’esprit Ravage. Elle laisse deux enfants. Lucine, sa sœur aînée, se rend à Port-au-Prince pour annoncer la triste nouvelle. Là-bas, Lucine retrouve la vie qu’elle a quittée cinq ans plus tôt, l’effervescence, l’exaltation. Hébergée dans un ancien bordel, elle redécouvre l’amitié et la possibilité d’un amour…
12 janvier 2010, 16h53. 35 secondes et les espoirs disparaissent, ensevelis sous les décombres des bâtiments effondrés. La terre a tremblé, une faille s’est ouverte, une porte de communication entre le monde des morts et celui des vivants.
Danser les ombres fait entendre le bruit et l’animation des rues d’Haïti avant la catastrophe, mais également le silence assourdissant qui a suivi le séisme. Il nous fait voir les visages hagards et la solidarité de la rue. La confusion des premiers instants à laquelle fait rapidement place la volonté de vivre et de reconstruire.
Laurent Gaudé rend hommage à ces hommes et ces femmes, à ce peuple d’Haïti, fort, digne, debout, malgré tout.