Normal
0
21
MicrosoftInternetExplorer4
/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;}
Il se souvient de tout : il s’appelle Wolfgang Mozart et, hier soir encore, il était étendu sur son lit de mort.
Mozart se réveille en 2006, à Vienne, dans une chambre inconnue. D’abord interloqué et confus, il finira par comprendre et admettre que c’est bien une deuxième vie qui lui est offerte pour, croit-il, achever la composition de son Requiem.
C’est avec amusement et tendresse que l’on suit ce petit homme fantasque dans un monde qu’il découvre chaque jour avec fascination : les rues asphaltées, les drôles d’instruments à touches permettant de se parler à distance, la musique incrustée dans de petits disques brillants et s’échappant de mystérieuses boîtes sont pour lui autant de sources d’agacement ou d’émerveillement.
Anachronique et désuet dans un monde dont il ignore les codes, Mozart se révèle aussi étonnamment moderne, à l’affût de toutes les nouveautés musicales (il a tout de même deux siècles à rattraper !) ou improvisant dans une boîte de jazz.
Malgré quelques longueurs et si certains éléments auraient, quant à eux, mérités d’être plus développés, Eva Barontsky signe un premier roman original. Une lecture agréable et distrayante qui donne envie de (re)découvrir l’œuvre de Mozart.