Normal
0
21
MicrosoftInternetExplorer4
/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;}
D’où vient ce sentiment de tenir davantage à toi mort que vif ? Du fait que c’est ce qu’il reste, tout ce qu’il reste encore : éprouver ce sentiment infini, inaltérable, renouvelé.
La narratrice se souvient de Michel. Ils s’étaient rencontrés lors d’une conférence sur le thème du récit de vie. Le soir même, Michel lui avait laissé un message sur son répondeur : « Pourrions-nous êtres amis ? » Et c’est ainsi qu’avait commencé cette relation particulière basée sur le partage d’émotions communes : entre échanges de livres et séances de cinéma. Michel disparu, c’est encore dans les salles obscures que la narratrice le retrouve le mieux, choisissant les films pour deux, laissant un siège vide à son côté. Perpétuant le partage au-delà de l’absence.
Un texte sensible et juste.