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Marie marche vers le sud, vers la garrigue. La trentaine approchant, elle a enfilé ses godillots et a fermé la porte sur une vie qui n’était pas la sienne. Elle a quitté son compagnon, fui la ville du Nord pour se laisser porter par ses pas, reprendre corps et vie au fil du chemin qui la ramène vers son passé et du sol qu’elle use de ses pieds.
Marie s’arrête dans une vieille cabane, dans un bois. Elle s’y installe. On lui conseille de partir. Elle reste. Elle y découvre la vie de Samuel Prat, descendant d’une longue lignée de potiers, dont l’aïeule, Marie Prat, était l’une des plus illustres représentantes.
Marie « la fugueuse » apprend à connaître Marie « la potière », à 150 ans de distance. Elle découvre la beauté de l’argile qui prend forme, le contact des doigts avec la terre. Elle retrouve le désir et apprend à apprivoiser ce feu qui l’effraye depuis l’enfance.
Océane Madelaine signe un premier roman délicat et sensuel, récompensé du prix Première en février dernier.