Romans

Une nouvelle maison d’édition à découvrir : L’Antilope

L’Antilope est une toute jeune maison d’édition créée en octobre 2014 par Gilles Rozier et Anne-Sophie Dreyfus et dédiée à la culture juive. Leur ambition est de publier de grands textes yiddish restant à découvrir, des écrivains israéliens contemporains, de la littérature judéo-américaine, de jeunes auteurs polonais, allemands, etc. à raison de cinq parutions annuelles. Les deux premiers titres ont vu le jour au début de cette année. Nous vous invitons à les découvrir sans attendre !

 

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Véra et Tsiona se sont rencontrées quand elles étaient enfants. Chacune ont leur version de ce premier contact, mais toutes deux s’accorderont pour dire qu’un lien particulier les unit depuis. Lorsque vient l’heure du choix pour leur vie d’adulte, Véra décide de rejoindre son père, artiste à Paris ; Tisona, quant à elle, intègre un kibboutz. Un peu plus d’un an après son départ, Véra débarque au kibboutz. Que s’est-il passé à Paris ? Elle ne peut en parler. Tsiona l’accueille, la protège, comme une sœur. Mais ce lien, si fort, survivra-t-il à l’arrivée de Yossef, aux mensonges et aux non-dits ?

À travers le destin de deux héroïnes qui s’aiment comme deux sœurs, le roman entraîne le lecteur dans la société juive de Palestine, de la fin des années 1920 à la création de l’État d’Israël. Une période peu décrite jusqu’à présent dans la littérature israélienne.

Comme deux sœurs, Rachel Shalita, traduit de l’hébreu par Gilles Rozier, L’Antilope.

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Je n’éprouve pas le moindre désespoir. Aujourd’hui j’ai eu quinze ans et je vis confiant en l’avenir. Je vois devant moi du soleil, du soleil, du soleil…

Ces mots, Yitskhok Rudashevski les écrit dans le ghetto de Wilno le 10 décembre 1942. Le 1er octobre 1943, il sera assassiné à Ponar. Son journal fut retrouvé après la guerre par l’une de ses cousines, seule rescapée de la famille.

Yitskhok Rudashevski raconte la vie au ghetto, la peur permanente, mais les joies aussi : celle du crissement de la neige sous ses pas, d’aller à l’école, d’étudier, de s’investir dans des cercles de théâtre et d’histoire. La culture et l’histoire, deux piliers de la vie de ce jeune garçon qui, alors même qu’il est au cœur d’un événement dont l’ampleur le dépasse, se fait un devoir d’interroger les habitants du ghetto, de consigner leurs témoignages et de tenir un journal, car il est essentiel à ses yeux d’écrire l’Histoire dès aujourd’hui et de penser à l’avenir. Un adolescent qui fait également des liens entre cette guerre qu’il vit et celle qui s’est jouée un quart de siècle plus tôt.

Yitskhok Rudashevski nous livre un témoignage poignant : à la fois lucide et lumineux.

Entre les murs du ghetto de Wilno 1941-1943 (Journal), de Yitskhok Rudashevski, traduit du yiddish par Batia Baum, L’Antilope.

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