Vincent Engel est un auteur qu’on ne présente plus, professeur à l’UCL, chroniqueur au journal Le Soir, il publie un nouveau roman dont l’action se passe comme souvent dans ses romans, en Toscane.
Nous sommes en 1849 à Genève où Atanasio reçoit d’un notaire la missive de son père décédé lui demandant de le venger avant de pouvoir hériter de la fortune familiale.
Le père en question est le Prince Giancarlo Malcessati, milanais et éleveur de chevaux qui a épousé la jeune vénitienne Alba Acotanto, fille de obscur prince désargenté en échange d’argent pour réparer son palais vénitien. Mais la jeune femme n’aime pas ce mari âgé qui l’emmène loin de sa ville bien aimée.
Un jour, elle est sauvée des griffes de malfrats grâce à un jeune allemand, Wolfgang, et en devient la maîtresse. Mais celui-ci se révèle peu à peu violent et cupide surtout quand il apprend qu’Alba attend un enfant de lui. Se rendant compte de son erreur et essayant d’échapper à cet homme qui l’a poussé à empoisonner son mari, elle s’enfuit avec ce dernier en Suisse. Mais Wolfgang les retrouve et, malgré la tentative d’Alba d’éliminer définitivement cet amant encombrant, Wolfgang survit sous une autre identité et fomente lui aussi une vengeance diabolique contre Alba, son mari et sa descendance.
L’histoire est bien menée et tient en haleine jusqu’au bout avec des retournements de situation et des révélations qui surprendront le lecteur jusqu’à la dernière page.