Un coup de cœur de Nadège qui aime les lectures méditatives.
Regarder le monde, c’est regarder les êtres aussi bien que les lieux. On peut ainsi mieux comprendre et mieux les préserver.
Après le merveilleux « Petit traité de philosophie naturelle » dont Nadège vous avait parlé durant le confinement, elle a lu ce nouveau récit de Kathleen Dean Moore qui partage ses méditations sur la beauté du monde avec sagesse et sérénité.

Voici un petit extrait que Nadège m’a lu et qui m’a impressionnée :
« Les parents ne veulent -ils pas le meilleur pour leurs enfants ? Pour leur offrir de grandes maisons, nous détruisons d’anciennes forêts. Pour leur offrir des fruits parfaits, nous contaminons leur nourriture avec des pesticides. Pour leur offrir les dernières technologies, nous transformons des vallées entières en décharges de déchets toxiques. (…) Nous serions prêts à faire n’importe quoi pour nos enfants sauf la seule chose qui soit essentielle, nous arrêter et nous demander : que faisons-et que laissons-nous faire ? (…)
Que diront nos petits-enfants Je crois que je peux : Comment avez-vous pu ne pas savoir ? Quelle autre preuve vous fallait-il pour comprendre que vos vies, vos petites vies confortables, nuiraient autant aux nôtres ?(…) Pensez-vous vraiment qu’elle n’était qu’à vous seulement – cette belle planète ? Vous, qui aimiez vos enfants, pensiez-vous vraiment que nous pourrions vivre sans air pur et sans villes saines ? (…) Et si vous le saviez, comment avez-vous pu ne pas vous en soucier ? (…)
C’est un texte fort mais également poétique dans lequel l’autrice parle de sa relation à la nature au travers de son jardin, de ses promenades avec son compagnon, au temps qui passe également avec l’évocation de son père.