C’est le premier livre que je lis de la rentrée littéraire 2011 et je commence par un auteur étranger car lors de la présentation du livre par les éditeurs, ils m’ont vraiment donné envie de le lire.
Pourtant, le thème n’est pas très racoleur : c’est l’histoire d’un groupe d’amis trentenaires qui doivent accompagner une de leur amie malade d’un cancer; elle s’appelle Lisa et est en phase terminale. Ils ont déjà vécu la même chose quelques années auparavant mais Diana en avait réchappé. La narratrice, Clara, est la meilleure amie de Lisa, elles sont comme des soeurs, se connaissent depuis l’enfance, ont fait les 400 coups ensemble depuis l’adolescence. Peu à peu elles entraient dans la vie adulte et prenaient des responsabilités. Or Clara va devoir apprendre à vivre seule c’est-à-dire sans cette autre « elle-même » et dire « je » pour parler de sa vie.
Lors du séjour de son amie dans la clinique de soins palliatifs, Clara va rencontrer un chef d’orchestre réputé accompagnant sa dernière épouse, elle aussi en phase terminale. Dans la lumière blafarde de l’hôpital, ils vont échanger leurs ressentis, leurs destins vont se croiser.
C’est un livre qui a piqué ma curiosité car je voulais voir comment l’auteure allait parler de la perte de cette amitié et de la maladie vue par les proches et personnellement j’ai trouvé ce roman réussi.
Laurence